vendredi 27 juin 2025

Appel à la grève du 30 juin : les salariés contre le bunker

La Direction a organisé cette semaine des réunions de service pour présenter ses inacceptables propositions concernant les nouveaux accords temps de travail.

Las ! Elle n'a pu que constater que la majorité des salariés était consternée par : 

- la fin des horaires variables ;

- la fin de majoration à 200% des heures du samedi ;

- la fin des bonifications et des jours compensateurs ;

- le rabotage des congés familiaux et la fin des jours séniors, ultime grand mépris.

La Direction prétend organiser ces réunions pour prendre note de l'avis de ses salariés : est-ce à dire qu'elle n'écoute pas leurs représentants légitimes ? Ceci en dit long sur la considération qu'elle a pour les élus du personnel.


En vérité :

Depuis 2023, la Direction ne fait pas mystère de ses intentions, mais la majorité du CSE ne s'oppose à rien ;

- La Direction avait 15 mois pour renégocier après la dénonciation officielle des accords le 01/09/2024, mais n'a voulu ni concertation sur les dates de négociations ni accord de méthode ;

- La Direction a imposé son diktat de 3 dates (5 juin, 12 juin et 3 juillet) et les négociations sont entamées au deux tiers, contrairement aux affirmations des béni oui-oui ;

- Il semble donc raisonnable de penser qu'il y a des négociations en coulisses : avec qui et pourquoi ?


C'est dans ce contexte de calendrier resserré et accolé aux vacances de juillet que trois organisations syndicales dont la CFTC appellent à la grève, car les négociations sont déjà bien avancées et elles ne voient aucune prise de conscience de la part de la Direction.

D'aucuns se gaussent ad nauseum de leur première position : ça n'est ni une garantie d'intelligence ni une garantie d'infaillibilité ni un acquis intangible, mais plutôt un risible complexe de supériorité et d'égocentrisme qui ne convainc que quelques aficionados, et confine à la névrose obsessionnelle.

C'est la Direction qui a dénoncé l'accord 2017... C'est donc à elle d'endosser le risque de ne pas avoir de signatures et de mettre les salariés de la DIAC au régime du Code du Travail et de la Convention collective ASF.

La CFTC écoute et défend tous les salariés, et fait des contre-propositions constructives et non pas maximalistes.

La CFTC prendra ses responsabilités et ne rentrera jamais dans le jeu du chantage, de la compromission ou des arrangements entre amis.

La CFTC considère que la démocratie ne doit pas être qu'un mot dans un acronyme, pour faire joli, mais une pratique !

Notre délégation rassemble des élus de plateforme et des cadres, connus et reconnus par les salariés de tous les services, visités tous les mois. 

La CFTC défendra toujours les acquis sociaux ! Les négociateurs et élus CFTC ne font pas de la figuration, ni du brassage d'air...

La CFTC ne fait pas partie de la société de connivence.

Salariées et salariés DIAC : 

vous méritez de meilleurs élus, rejoignez la CFTC !






Décès des grands-parents et autres régressions

 L'accord de 2017 dénoncé prévoit 3 jours en cas de décès des grands-parents :


Or, dans sa présentation faite aux salariés (propositions de renégociation), la Direction ment en prétendant que la situation actuelle est de 1 jour :

Cette régression, qui méprise le deuil envers nos anciens, est inacceptable.


Pour être clair : l'accord actuel 2017

Ce que propose la Direction (case rouge), attention aux erreurs de la colonne de gauche (accord 2017) :

La Direction propose donc de réduire les jours de décès, le jour de déménagement (1 seul contre 2), les jours pour examens (1 seul contre 4).









Futurs accords temps de travail : quelles options en cas d'échec ?

Si aucun accord n'est trouvé entre la Direction et la majorité des OS, ça sera le Code du Travail et la Convention Collective des Sociétés financières qui s'appliqueront, sauf à ce que la Direction prenne un certain nombre de décisions unilatérales...


Il existe une autre possibilité, le référendum auprès des salariés. Explications :

Une convention ou un accord collectif n'est valable que s'il a été négocié et signé par un ou plusieurs syndicats représentatifs ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur de syndicats représentatifs.

Si la convention ou l'accord collectif a été signé par des syndicats représentatifs qui, sans dépasser 50 %, ont recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur de syndicats représentatifs, il doit être approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. À défaut, il est réputé non écrit.

Le référendum doit être demandé par un ou plusieurs syndicats signataires ayant recueilli seuls ou ensemble plus de 30 % des suffrages.


A l'issue des élections de 2023, la représentativité des syndicats de l'UES Groupe DIAC est la suivante :

CFDT : 47,99 %

CFTC : 19,53 %

SNB : 17,63 %

CGT : 14,84 %

Aujourd'hui, seul un des quatre syndicats DIAC est en mesure de signer seul un accord et de proposer un référendum d'approbation aux salariés. 

Deux syndicats en dessous de 30 % pourraient également signer un accord et demander un référendum : c'est peu probable, car les syndicats DIAC en dessous de 30% ont tous appelé à la grève pour le 30 juin...

jeudi 26 juin 2025

Samedi travaillé du 28 juin et grève du 30 juin : être cohérent

La Direction a programmé en urgence un samedi travaillé exceptionnel ce 28 juin pour contrer les effets de l'appel à la grève du lundi 30, prévue pour défendre les acquis sociaux.

AUCUN élu CFTC ne participera à ce samedi organisé pour contrer les effets de la mobilisation du 30 juin. 

Chacun doit prendre ses responsabilités et être cohérent avec ce qu'il souhaite défendre, notamment quand il est un élu qui appelle à la grève... Mais certains ont l'habitude du double discours depuis 30 ans.

Feuille de paie de juin : Indemnité de congés payés

 Pour indemniser les congés payés, deux modes de calcul sont prévus par le code du travail :

1/ soit le dixième de la rémunération totale perçue par le salarié entre le 1 juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours,

2/ soit le maintien de salaire, c’est-à-dire la rémunération qu’aurait perçue le salarié pendant le congé s’il avait travaillé durant cette période.

C’est le mode de calcul le plus avantageux pour le salarié qui doit être retenu. C’est pourquoi, à la fin de la période de prise de congés, une comparaison est effectuée et une éventuelle régularisation est effectuée sur la paie de juin.

La différence est payée en juin. 


Sommes prises en compte pour déterminer l'indemnité de vos congés payés : salaire de base, majoration de salaire, salaire reconstitué pendant les périodes assimilés à du travail effectif, indemnité de congés payés de l'année précédente, prime d'ancienneté, prime d'assiduité mensuelle, prime d'astreinte, commissions commerciales, prime d'expatriation, avantages en nature, 13e mois, indemnité de fin de cdd.

Sommes non prises en compte pour déterminer l'indemnité de vos congés payés :
prime de fin d'année, prime d'intéressement, prime de bilan.


mercredi 18 juin 2025

MERCI !

 Vous êtes de plus en plus nombreux à consulter notre blog : 

MERCI !


Rejoignez la CFTC, seul syndicat indépendant de la Direction du Groupe Renault et Mobilize.

APPEL A LA GREVE DE LA CFTC DIAC LE 30 JUIN 2025 pour DEFENDRE NOS ACQUIS SOCIAUX

 APPEL A LA GREVE DE LA CFTC DIAC LE 30 JUIN 2025 pour DEFENDRE NOS ACQUIS SOCIAUX


Le temps presse, la Direction souhaite terminer les négociations temps de travail le 3 juillet et nous ne sentons aucune volonté d'écouter les salariés dont nous sommes les représentants légitimes. Plusieurs lignes rouges ont été allègrement franchies.


Par ailleurs, être syndicaliste, c'est être responsable et représenter fidèlement les attentes des salariés. Notre délégation de négociation comporte des élus de plateforme et des cadres : nos élus ne font pas de la simple figuration sur des listes électorales...

vendredi 13 juin 2025

Renégociation des accords : Appel à la grève, la Direction doit revoir sa copie !

 





Il y a presque un an, la Direction s'était engagée, devant les élus, à "conserver les éléments positifs des accords existants", et à négocier sur "une période de quinze mois" : deux promesses non tenues.



La CFTC prendra ses responsabilités.