Nouveaux Accords Temps de Travail :
La CFTC n’approuve pas les principales mesures finales proposées
par la Direction, avec un avis favorable de deux organisations syndicales !
Accords mis à la signature en septembre,
pour une application au 1er janvier 2026
La Direction a unilatéralement mis fin aux négociations des nouveaux accords temps de travail en dévoilant ses dernières propositions lors d’une quatrième réunion le 24 juillet.
Or, ces propositions finales
vont à l’encontre du message de rejet fortement exprimé par les salariés à l'occasion de la journée de mobilisation du 30 juin, massivement suivie, mais ignorée par
la Direction.
La CFTC considère que ces
négociations bâclées et tardives sont donc un rendez-vous manqué sur la
capacité à innover sur les thématiques du temps de travail à la DIAC, dans la perspective d'améliorer l'organisation du travail et de préserver l’équilibre vie professionnelle - vie privée.
Seule la CFTC a défendu des positions constructives, réalistes et respectueuses des attentes salariales. Entre ceux qui ne défendent plus rien, et ceux qui font des enquêtes et des grèves pour bluffer les salariés, la CFTC s'est distinguée par une délégation élargie, participative, représentative de tous salariés, force de propositions et de réflexions :
- le maintien des horaires variables sous une forme rénovée et adaptée aux nécessités de service, mais propre à assurer un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ;
- le maintien du taux à 200% pour les heures du samedi, pour préserver le pouvoir d'achat, au lieu du système baroque et perdant de 150% + 40 € pour les techniciens, défendu par les futurs signataires ;
- le maintien de jours enfants et de jours séniors pour être solidaires des familles et sensibles aux fins de carrière des séniors, préoccupations de la CFTC ;
- la possibilité pour les cadres qui le souhaitent de rester au décompte horaire et de ne pas être soumis au forfait jours.
La CFTC n’a pas cédé au
chantage de la Direction qui a agité le chiffon rouge des minimas
conventionnels en cas d’absence d’accord. En effet, qui peut raisonnablement
croire que la Direction aurait pris le risque d’avoir l’ensemble de ses
salariés, cadres et techniciens, aux 35h et sans RTT, le 1er janvier 2026 ? Impensable !
Un bras de fer était donc
possible avec la Direction, mais deux organisations ont exprimé un avis favorable aux propositions finales de la Direction en dépit de leur promesse soit de faire durer les négociations
jusqu’au 30/11 pour les uns, soit de défendre leur ligne rouge des horaires
variables pour les autres (cf. enquête diffusée sur les
horaires variables en juin).
A vous de juger du sérieux de
ces organisations syndicales !
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